Que nous soyons face à une peinture ou une gravure d’Olivier Moriette, plusieurs détails nous frappent. A chaque trait, à chaque découpe, derrière chaque coup de pinceau, derrière chaque martèlement, chaque creusement de pointe sèche, sur chacune de ses toiles, de ses gravures, il y aura la trace du croquis. Comme une base solide sans cesse revisitée et célébrée en toile de fond. Comme s’il tentait en permanence de retrouver le croquis premier qui a permis de créer la nature.
Il n’hésite pas à nous dévoiler l’entièreté du processus de création sur une seule et même toile. Montrer tout. Mêler tout. Matières, surfaces, abstrait, figuratif. On devine une création intense, réfléchie et physique. Le papier est un territoire à occuper, à habiter, à conquérir.
Comme de la lune naissent parfois d’étranges créatures, sous la lumière domptée, il nous donne à voir des images abstraites où figure clairement un paysage. Mais ne cherchez pas d’arbres dans ces vallées mais plutôt le vent qui les éprouvent, qui creuse la terre.Vous trouverez le feu, le noir intense des nuits denses, le vert parfumé des brumes qui peinent à disparaître. C’est un carottage du paysage. Et ce prélèvement est étalé devant nos yeux prêt à accueillir notre libre interprétation.
Jamais il ne prend la main du spectateur, ne lui dit comment il doit voir ses oeuvres. Pour qu’à chaque regard jeté, une pensée nouvelle, intacte se révèle. Il faut se donner un peu de peine pour imaginer, se laisser rêver ses oeuvres...
Voici peut-être une clé pour lire son oeuvre, c’est lui-même qui nous la livre : Je peins comme un graveur. Je grave comme un peintre.
Vincent Daenen
Que nous soyons face à une peinture ou une gravure d’Olivier Moriette, plusieurs détails nous frappent. A chaque trait, à chaque découpe, derrière chaque coup de pinceau, derrière chaque martèlement, chaque creusement de pointe sèche, sur chacune de ses toiles, de ses gravures, il y aura la trace du croquis. Comme une base solide sans cesse revisitée et célébrée en toile de fond. Comme s’il tentait en permanence de retrouver le croquis premier qui a permis de créer la nature.
Il n’hésite pas à nous dévoiler l’entièreté du processus de création sur une seule et même toile. Montrer tout. Mêler tout. Matières, surfaces, abstrait, figuratif. On devine une création intense, réfléchie et physique. Le papier est un territoire à occuper, à habiter, à conquérir.
Comme de la lune naissent parfois d’étranges créatures, sous la lumière domptée, il nous donne à voir des images abstraites où figure clairement un paysage. Mais ne cherchez pas d’arbres dans ces vallées mais plutôt le vent qui les éprouvent, qui creuse la terre.Vous trouverez le feu, le noir intense des nuits denses, le vert parfumé des brumes qui peinent à disparaître. C’est un carottage du paysage. Et ce prélèvement est étalé devant nos yeux prêt à accueillir notre libre interprétation.
Jamais il ne prend la main du spectateur, ne lui dit comment il doit voir ses oeuvres. Pour qu’à chaque regard jeté, une pensée nouvelle, intacte se révèle. Il faut se donner un peu de peine pour imaginer, se laisser rêver ses oeuvres...
Voici peut-être une clé pour lire son oeuvre, c’est lui-même qui nous la livre : Je peins comme un graveur. Je grave comme un peintre.
Vincent Daenen
Que nous soyons face à une peinture ou une gravure d’Olivier Moriette, plusieurs détails nous frappent. A chaque trait, à chaque découpe, derrière chaque coup de pinceau, derrière chaque martèlement, chaque creusement de pointe sèche, sur chacune de ses toiles, de ses gravures, il y aura la trace du croquis. Comme une base solide sans cesse revisitée et célébrée en toile de fond. Comme s’il tentait en permanence de retrouver le croquis premier qui a permis de créer la nature.
Il n’hésite pas à nous dévoiler l’entièreté du processus de création sur une seule et même toile. Montrer tout. Mêler tout. Matières, surfaces, abstrait, figuratif. On devine une création intense, réfléchie et physique. Le papier est un territoire à occuper, à habiter, à conquérir.
Comme de la lune naissent parfois d’étranges créatures, sous la lumière domptée, il nous donne à voir des images abstraites où figure clairement un paysage. Mais ne cherchez pas d’arbres dans ces vallées mais plutôt le vent qui les éprouvent, qui creuse la terre.Vous trouverez le feu, le noir intense des nuits denses, le vert parfumé des brumes qui peinent à disparaître. C’est un carottage du paysage. Et ce prélèvement est étalé devant nos yeux prêt à accueillir notre libre interprétation.
Jamais il ne prend la main du spectateur, ne lui dit comment il doit voir ses oeuvres. Pour qu’à chaque regard jeté, une pensée nouvelle, intacte se révèle. Il faut se donner un peu de peine pour imaginer, se laisser rêver ses oeuvres...
Voici peut-être une clé pour lire son oeuvre, c’est lui-même qui nous la livre : Je peins comme un graveur. Je grave comme un peintre.
Vincent Daenen