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Kurt Mair
Kurt Mair
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Le deuxième souffle
Du 10 novembre au 8 décembre 2018

« L’art n’est jamais chaste disait Picasso.

Derrière des tentures chamarrées de velours rouge, par la fenêtre ouverte sur la chambre, le regard de l’artiste nous invite à pénétrer dans l’intimité d’une femme offerte, en pamoison. La forte présence de ce corps splendide nous entraîne dans un jeu de miroirs aux reflets troublants. A coup de pinceau ou de burin, selon les techniques, le peintre-graveur Kurt Mair a élaboré un véritable réseau dont la multiplicité des points de vue n’est pas sans rappeler les compositions de la renaissance italienne mais aussi de la peinture flamande et germanique.

Cible du feu croisé de nos regardes, telle Suzanne au bain surprise par les vieillards, la belle odalisque tente d’échapper au champs clos de la toile pour nous saisir. Mais cette femme fuyant sa propre réalité n’est plus une femme. Elle est la représentation de la femme, mise en scène par l’artiste, pour incarner le désir et l’émotion sensuelle d’un émoi charnel.

Soutenu par un dessin très affirmé, Kurt Mair est aussi un grand coloriste qui connaît toutes subtilités du clair-obscur pour mettre l’accent sur le caractère érotique de la scène en concentrant la lumière sur le corps du modèle. Dans cette lutte incessante pour provoquer le désir attrapé par la queue, il instaure un débat avec d’autres figures de l’école vénitienne...

Sans jamais céder au piège de la copie détournée ou de la parodie maniériste, Kurt Mair remonte le courant de l’histoire de l’art pour faire l’éloge de la grande peinture. Il empreinte au Caravage, à Titien, à Ingres et plus près de nous à Degas. Toutes ces citations sont alors un prétexte scénographique pour déployer sa virtuosité dans la constitution d’une dramaturgie en prise directe avec notre époque contemporaine.

Le jeu des significations, le mélange des émotions, la mise en perspective de la tradition et du modernisme confère à l’œuvre de Kurt Mair une résonance particulière en demi-teinte qui nous renvoie à nos propres questionnements narcissiques et nos fantasmes les plus intimes. »

Jacques Godin

« L’art n’est jamais chaste disait Picasso.

Derrière des tentures chamarrées de velours rouge, par la fenêtre ouverte sur la chambre, le regard de l’artiste nous invite à pénétrer dans l’intimité d’une femme offerte, en pamoison. La forte présence de ce corps splendide nous entraîne dans un jeu de miroirs aux reflets troublants. A coup de pinceau ou de burin, selon les techniques, le peintre-graveur Kurt Mair a élaboré un véritable réseau dont la multiplicité des points de vue n’est pas sans rappeler les compositions de la renaissance italienne mais aussi de la peinture flamande et germanique.

Cible du feu croisé de nos regardes, telle Suzanne au bain surprise par les vieillards, la belle odalisque tente d’échapper au champs clos de la toile pour nous saisir. Mais cette femme fuyant sa propre réalité n’est plus une femme. Elle est la représentation de la femme, mise en scène par l’artiste, pour incarner le désir et l’émotion sensuelle d’un émoi charnel.

Soutenu par un dessin très affirmé, Kurt Mair est aussi un grand coloriste qui connaît toutes subtilités du clair-obscur pour mettre l’accent sur le caractère érotique de la scène en concentrant la lumière sur le corps du modèle. Dans cette lutte incessante pour provoquer le désir attrapé par la queue, il instaure un débat avec d’autres figures de l’école vénitienne...

Sans jamais céder au piège de la copie détournée ou de la parodie maniériste, Kurt Mair remonte le courant de l’histoire de l’art pour faire l’éloge de la grande peinture. Il empreinte au Caravage, à Titien, à Ingres et plus près de nous à Degas. Toutes ces citations sont alors un prétexte scénographique pour déployer sa virtuosité dans la constitution d’une dramaturgie en prise directe avec notre époque contemporaine.

Le jeu des significations, le mélange des émotions, la mise en perspective de la tradition et du modernisme confère à l’œuvre de Kurt Mair une résonance particulière en demi-teinte qui nous renvoie à nos propres questionnements narcissiques et nos fantasmes les plus intimes. »

Jacques Godin

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