Etienne Gros né en 1962, étudie aux Beaux- Arts de Paris, où il fréquente les ateliers d’Olivier Debré et de Vélicovic.
Dans son atelier, Étienne Gros commence toujours ses toiles à même le sol. Il travaille d’abord la toile en y collant des papiers et les recouvrant d’à-plats rouges, bleus, oranges, jaunes, selon son inspiration, puis il les polit et les ponce. Ce n’est qu’après cette étape que le corps humain émerge enfin.
Des lignes et plis naissent ainsi des formes colorées. De ses toiles se dégage une profonde sérénité, un équilibre minéral que l’usage du blanc vient renforcer. On pense immanquablement à la statuaire grecque, tant les lignes sont pures et dé nies. La couleur occupe également un rôle central, elle rehausse le corps, magnifiant telle ou telle partie...
« [...] Il y a de l’éternité dans ce travail. Juste des corps qui s’emboitent les uns dans les autres, comme pour une fusion universelle. Cette écriture, d’une très grande modernité, aurait pu être créée il y a des siècles. C’est ce qui en fait cette force imposante. [...] Ses toiles s’embrasent littéralement sous les couleurs, pour nous dire l’immensité de l’aventure humaine. Ses papiers deviennent des peaux, ses formes des icônes muettes. De cette luxuriance chromatique, nous ne nous saisissons qu’un bref moment, peut-être est-ce celui de l’extase ? L’artiste poursuit de manière quasi obsessionnelle la recherche de ces moments intenses, pour les fixer sur la toile. Il nous laisse éblouis sur le bord de la route. »
G. Gamand
Etienne Gros né en 1962, étudie aux Beaux- Arts de Paris, où il fréquente les ateliers d’Olivier Debré et de Vélicovic.
Dans son atelier, Étienne Gros commence toujours ses toiles à même le sol. Il travaille d’abord la toile en y collant des papiers et les recouvrant d’à-plats rouges, bleus, oranges, jaunes, selon son inspiration, puis il les polit et les ponce. Ce n’est qu’après cette étape que le corps humain émerge enfin.
Des lignes et plis naissent ainsi des formes colorées. De ses toiles se dégage une profonde sérénité, un équilibre minéral que l’usage du blanc vient renforcer. On pense immanquablement à la statuaire grecque, tant les lignes sont pures et dé nies. La couleur occupe également un rôle central, elle rehausse le corps, magnifiant telle ou telle partie...
« [...] Il y a de l’éternité dans ce travail. Juste des corps qui s’emboitent les uns dans les autres, comme pour une fusion universelle. Cette écriture, d’une très grande modernité, aurait pu être créée il y a des siècles. C’est ce qui en fait cette force imposante. [...] Ses toiles s’embrasent littéralement sous les couleurs, pour nous dire l’immensité de l’aventure humaine. Ses papiers deviennent des peaux, ses formes des icônes muettes. De cette luxuriance chromatique, nous ne nous saisissons qu’un bref moment, peut-être est-ce celui de l’extase ? L’artiste poursuit de manière quasi obsessionnelle la recherche de ces moments intenses, pour les fixer sur la toile. Il nous laisse éblouis sur le bord de la route. »
G. Gamand