« Anne Goujaud ses respirations de ciel et d’étendue
Anne Goujaud prend ses distances avec l’ego, avec la fascination sommaire des couleurs, et la séduction des jaillissements gestuels. L’équilibre chromatique est rare, somptueux, énigmatique,et sidérant d’impact subtil.
Elle étire à l’infini des pans de fine matière peinte, comme de fragiles falaises de couleur. Elle necraint pas le vide. Elle n’évoque pas le monde, elle le remplace. Elle peint la plénitude. Elle verticalise l’étendue, et sans cesse, elle trace, elle évide, et débarrasse le visible du trop-plein desapparences. Anne Goujaud ignore la pesanteur, et laisse sourdre ce qui couve en profondeur sous les dehors du monde, l’écriture secrète et mystique des rêveries les plus détachées desapparences.
Densifié à l’extrême, essentialisé et fulgurant, le signe épars éprouve les sources de l’espace peint, pour que le fond et le motif, comme il se doit, ne fassent plus qu’un, pour que, dans l’espace innombrable, loin des images, la peinture existe...
Microcosme et macrocosme ne font qu’un, et la peinture s’étend sans limite, sublime calligraphie d’immensité, dans la trame vécue des énergies adoucies de l’univers.
Les couleurs ténues et décalées, insidieusement profondes, jamais ne s’affrontent. Elles naviguent.Elles jouent de leurs enveloppantes modulations comme des notes de musique mentale, des îlesvisuelles et sonores, qui, dans leurs échos les plus infimes, traverseraient tous les paysages du dehors. Art sans frontière.
Cartographie aérienne et enciellée. Avec quelque chose d’immaculé. L’art est l’espace libre,hétérogène et pluriel, où se joue l’autre pensée... »
Christian Noorbergen
« Anne Goujaud ses respirations de ciel et d’étendue
Anne Goujaud prend ses distances avec l’ego, avec la fascination sommaire des couleurs, et la séduction des jaillissements gestuels. L’équilibre chromatique est rare, somptueux, énigmatique,et sidérant d’impact subtil.
Elle étire à l’infini des pans de fine matière peinte, comme de fragiles falaises de couleur. Elle necraint pas le vide. Elle n’évoque pas le monde, elle le remplace. Elle peint la plénitude. Elle verticalise l’étendue, et sans cesse, elle trace, elle évide, et débarrasse le visible du trop-plein desapparences. Anne Goujaud ignore la pesanteur, et laisse sourdre ce qui couve en profondeur sous les dehors du monde, l’écriture secrète et mystique des rêveries les plus détachées desapparences.
Densifié à l’extrême, essentialisé et fulgurant, le signe épars éprouve les sources de l’espace peint, pour que le fond et le motif, comme il se doit, ne fassent plus qu’un, pour que, dans l’espace innombrable, loin des images, la peinture existe...
Microcosme et macrocosme ne font qu’un, et la peinture s’étend sans limite, sublime calligraphie d’immensité, dans la trame vécue des énergies adoucies de l’univers.
Les couleurs ténues et décalées, insidieusement profondes, jamais ne s’affrontent. Elles naviguent.Elles jouent de leurs enveloppantes modulations comme des notes de musique mentale, des îlesvisuelles et sonores, qui, dans leurs échos les plus infimes, traverseraient tous les paysages du dehors. Art sans frontière.
Cartographie aérienne et enciellée. Avec quelque chose d’immaculé. L’art est l’espace libre,hétérogène et pluriel, où se joue l’autre pensée... »
Christian Noorbergen